Bucéphale

Baisser la fréqunce des tics et donc du mal-être, c'est possible

On connait tous un cheval qui tique. Le tic est la manifestation d'un mal-être. Le cheval va répéter une séquence comportementale pour générer l'hormone du bien-être. Cela va l'aider à supporter son mal-être. Les tics s'expriment pour diverses raisons, ils ne sont ni cotagieux, ni génétique.

Les chevaux en soins en présentent plus que les autres car ils sont soumis à diverses contraintes qui les rendent malheureux : enfermement, régime, restriction sociale, mouvement restreint, absence de prise sur son environnement...

 

Plusieurs études ont montré que l'enrichissement du milieu de vie permettait de faire baisser la fréquence des tics considérablement. Et donc de faire baisser le mal-être.

Les techniques sont simples à mettre en place : pas de compétences complexes à acquérir, pas de structure spéciale, pas de dépenses pour financer.

 

Ramener les éléments du bien-être dans la vie du cheval en soins

C'est un ensemble de pratique qui va permettre la réapparition des comportements naturels. Par exemple, nous allons stimuler le cerveau du cheval sur son activité principale : s'alimenter. On va reproduire un peu de variété alimentaire. Dans la nature, le cheval choisit ses aliments et il conseomme une grande variété (gout, texture, apport nutritif). Nous apporterons donc de nouvelles textures et nouveaux aliments (en accord avec le vétérinaire en cas de pathologie digestive).

Proposer au cheval, différents foins (plus sec, plus vert), différentes friandises (radis noir, pomme, rogane, banane...). Un peu tous les jours ou tous les deux jours, que l'on peut disperser dans le box pour stimuler aussi la cognition du cheval. IL va ainsi passer du temps à chercher des aliments plaisirs, cela va éveiler ses sens et sa curiosité en plus de satisfaire ses papilles. IL aura donc dans la journée quelques moments plus agréables.

 

 

On pourra ramener un peu de mouvement (mobiliser l'encolure d'un cheval immobilisé), un peu de social (observation et flairage de congénère), un peu de prise sur l'environnement (grattoir pour un auto-grooming), stimuler la cognition (lui apprendre) et les sens (odeurs positives).

 

Toutes ces pratiques peuvent être mises en place pour compléter et formeront une chaine de moments agréables repoussant ainsi l'apparition du mal-être et des tics. L'objectif est de briser la spirale du mal-être et de leur redonner l'envie, le gout d'une vie de cheval équilibré. Ce n'est ni magique, ni miraculeux, mais j'ai toujours observé une baisse (parfois considérable) des tics. Rien que pour ce résultat, ça vaut le coup d'essayer ces pratiques simples, si bénéfiques.

 

 

 

 



06/03/2021
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